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La liberté de conscience est le principe au fondement de la laïcité

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« La République assure la liberté de conscience. »
Article 1 de la Loi sur la séparation des Églises et de l’État, 1905

Les premiers mots de l'article 1 de la loi de 1905 garantissent de façon absolue la liberté de conscience, c'est-à-dire la liberté de croire ou de ne pas croire, d'adhérer à une religion, d'en changer ou de la quitter.
 
Cette liberté première de la loi de séparation des Églises et de l’État s'appuie elle-même sur la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen :
 
Art. 10. Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi.
 
Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, 1789.

 

Au XVIIIe siècle, les philosophes des Lumières évoquaient déjà la nécessité de garantir la liberté de conscience. L'article Tolérance de l'Encyclopédie préfigure ainsi la laïcité :
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« Maintenir la paix dans la société contre tous ceux qui voudraient y porter atteinte, c'est le devoir et le droit du souverain ; mais son droit expire où règne celui de la conscience : ces deux juridictions doivent toujours être séparées. »

La liberté de conscience au fondement de la laïcité
Une animation de Bibliothèques sans frontières :

En France, c'est la notion de citoyenneté, de bien commun qui prime sur les particularismes et les lois communautaires, dont les lois religieuses, contrairement au modèle multiculturaliste anglo-saxon.
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Aucune religion n’a de statut privilégié au sein de la République et chaque individu se voit garantir la liberté de ses opinions et de sa foi.
 
La loi de la République protège donc les citoyens contre les pressions idéologiques ou religieuses et garantit ainsi leur égalité, quelles que soient leurs croyances ou leurs opinions politiques.

La liberté de conscience
Une explication par le dessin de presse

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« Ce dessin vient rappeler qu’il n’y a aucune religion plus légitime qu’une autre, aucune conviction religieuse supérieure à d’autres. En France, la liberté religieuse fait partie des libertés publiques garanties par l’État, mais il n’existe pas de « liberté religieuse » qui serait supérieure aux autres libertés : si tout citoyen peut adhérer librement à une religion, les autres citoyens qui n’y adhèrent pas n’ont pas à respecter ses règles, ses dogmes et ses interdits. Ils peuvent la critiquer, la remettre en question, en rire. »
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Source : analyse du dessin sur le site de l'association Dessinez/Créez/Liberté
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